C’est la quantité de lumière qui atteint le capteur lors de la prise de vue, elle est essentielle pour déterminer la luminosité globale de l’image.

Elle dépend principalement de trois paramètres : l’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO.
C’est ce qu’on appelle le triangle d’exposition :

L’ouverture du diaphragme, exprimée par la lettre f, contrôle la taille de l’orifice par lequel passe la lumière ; une grande ouverture (f/1.8 par exemple) laisse entrer beaucoup de lumière, tandis qu’une petite ouverture (f/16) en laisse entrer moins.
Attention petit chiffre = grande ouverture et grand chiffre = petite ouverture.

La vitesse d’obturation désigne la durée pendant laquelle le capteur est exposé à la lumière, une vitesse lente permet à plus de lumière d’atteindre le capteur, ce qui est utile dans des conditions de faible luminosité, mais attention, cela peut entraîner un flou de mouvement si l’objet ou la caméra bouge.
En vidéo, pour garder un flou de mouvement naturel, il y a une règle : la vitesse doit être le double du nombre d’images par seconde.
Exemples : si vous filmez en 24 ou 25 images par seconde, la vitesse doit être de 1/50s (un cinquantième de seconde). Si vous filmez à 30 images par seconde, la vitesse doit être de 1/60s. Si vous filmez à 120 images par seconde, la vitesse doit être de 1/240s.

La sensibilité ISO, quant à elle, mesure la sensibilité du capteur à la lumière ; une valeur ISO plus élevée amplifie, de manière numérique, le signal capturé, permettant de compenser une faible lumière, mais, par là même, peut aussi introduire du bruit ou du grain dans l’image.


L’exposition correcte, si c’est cela que vous recherchez, est généralement celle qui équilibre ces trois paramètres pour obtenir une image bien exposée, ni trop sombre ni trop lumineuse.

Maintenant, pour des raisons esthétiques, vous pourriez avoir envie d’avoir une exposition sous-exposée ou surexposée, tout dépend de l’ambiance que vous souhaitez installer.


Un réglage précis de l’exposition permet d’obtenir des images avec une bonne dynamique, des détails dans les zones claires et sombres, et une reproduction fidèle des couleurs. La maîtrise de l’exposition est importante pour la narration visuelle, car elle influence l’ambiance, le ton et la perception de la scène, en permettant par exemple de créer des atmosphères dramatiques ou chaleureuses selon les choix de réglages.
C’est tout !
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