Introduction
Au commencement, était la communion avec la nature et avec les esprits, la terre sous nos pieds, le ciel au-dessus de nos têtes, le vent, les oiseaux dans nos oreilles, l’eau qui ruisselle sur notre peau.
Dans les musiques liturgiques, la présence de sons de différentes origines : la voix et les pas humains croisés lors de cérémonies chantées et dansées, les instruments de musique permettant la méditation ou la transe. Ces musiques ont inspiré beaucoup d’artistes de musique ambiante.
Chant bouddhiste
Le chant des moines bouddhistes est utilisé lors de rituels, méditations, relaxations et cérémonies publiques dans divers pays bouddhistes. Les moines récitent des textes traditionnels en Pali, accompagnés d’instruments comme les cymbales, les cloches ou les tambourins, pour apaiser l’esprit, renforcer la concentration et favoriser la pensée positive. Ils le pratiquent en groupe, ce chant suit des principes précis, débutant souvent par un rythme lent et profond, évoluant vers une harmonie hypnotique et éthérée. Les chants les plus populaires portent sur des thèmes comme les souvenirs, la gentillesse, les préceptes bouddhistes ou la salutation au Bouddha.

Le Bouddhisme, une des plus anciennes religions, a été fondé par le prince Siddhartha Gautama, fils du roi Shuddhodana, en Inde au 5e siècle avant notre ère. Siddhartha Gautama quitta le palais, cherchant à trouver le moyen de résoudre la souffrance. C’est à Bodhgaya, une ville de l’Inde, qu’il devint Bouddha (qui signifie éveillé), après de nombreuses années de recherche vers le Nirvana (Extinction du désir humain, entraînant la fin du cycle des réincarnations).
Chant soufi
Le chant soufi est une pratique musicale dévotionnelle liée au soufisme, la dimension mystique de l’islam. Depuis ses origines, au VIIIe siècle de notre ère, dans le monde islamique, cette tradition s’est développée et diversifiée à travers différentes régions, tout en conservant un objectif central : invoquer la présence divine par la musique, la poésie et la danse.
Les origines remontent aux pratiques de psalmodie et de chant des premiers ascètes musulmans, avec une organisation progressive en confréries (tariqas) aux XIe et XIIe siècles, comme celles du Rûmî en Anatolie ou de Moinuddin Chishtî en Inde. Au fil du temps, le chant soufi s’est répandu en Perse, en Afrique du Nord, en Asie centrale, en Inde, et en Afrique de l’Ouest, intégrant des formes spécifiques régionales telles que le qawwalî en Inde, le samâ des derviches tourneurs, la musique Gnaoua au Maghreb, ou encore les chants de louange du Prophète (madîh).

La technique du bourdon
Il y a aussi, la technique du bourdon (drone en anglais), qui en musique consiste à faire vibrer une ou plusieurs cordes ou anches sur une note ou un accord continu, comme dans la vielle ou l’harmonium. C’est un son profond et essentiel dans les musiques traditionnelles. Ce principe qui est fondamental dans la musique indienne raga (musique hindoustane), à l’aide de la tampura, ainsi que dans la musique celtique, avec la cornemuse ou la vielle à roue, est présent dans de nombreuses traditions à travers le monde. Il est présent en Inde dès le 5e siècle avant notre ère.
Le bourdon constitue une base fondamentale pour la musique orale, en particulier dans les traditions populaires, où il permet une continuité et une cohérence harmoniques. La relation entre le chanteur et le bourdon, notamment par la sélection des sons harmoniques et la mise en valeur de la quinte, modifie la perception du son et enrichit l’expression musicale. L’aspect modal et l’improvisation de ces musiques, où le bourdon sert de cadre et de support à l’improvisation vocale ou instrumentale, créant une atmosphère à la fois simple et complexe.
Ces chants, ces techniques, offrent la plénitude et la simplicité, nous demandant de nous concentrer sur nous-même et sur ce qui nous entoure.
Un peu d’histoire
Eric Satie
Le compositeur Erik Satie, compose en 1888 les Gymnopédies et en 1890 les Gnossiennes, œuvres qui marquent une rupture avec la musique traditionnelle par leur simplicité et leur originalité harmonique. Vers 1905, il intègre la Schola Cantorum pour approfondir ses connaissances contrapuntiques et se rapproche d’artistes novateurs comme Picasso, Cocteau, Diaghilev. En 1918, il compose Socrate.
Considérés comme figure de proue de l’Avant-garde, Le Groupe des Six (dont il fait partie) et l’Ecole d’Arcueil, le considèrent comme leur père spirituel.
Son style est minimaliste et ses titres humoristiques. Il découvre et influence divers courants, du symbolisme à l’impressionnisme, tout en restant fidèle à une simplicité volontaire.

La Monte Young
Plus tard, le compositeur et artiste La Monte Young, né en 1935, est considéré comme un pionnier et un représentant radical de la musique minimaliste. Son travail est centré sur la manipulation du son sur de très longues durées pour créer des effets psychoacoustiques et transformer la perception humaine. Il a débuté dans le jazz, jouant avec des musiciens comme Billy Higgins et Ornette Coleman, puis s’est tourné vers la composition influencée par John Cage et Anton Webern, abandonnant le sérialisme (technique de composition fondée sur l’utilisation de séries d’éléments musicaux) pour explorer la musique électronique et l’esthétique expérimentale.
Dans les années 1960, La Monte Young participe au mouvement Fluxus, organisant des concerts et des happenings, tout en développant ses œuvres de durées infinies. On y trouve, également, Yoko Ono et George Maciunas. Il s’associe avec son épouse Marianne Zazeela, avec qui il crée les « Dream Houses« , des installations immersives mêlant musique, lumières évolutives et sculptures, conçues pour que l’auditeur s’immerge dans un environnement sonore prolongé à l’infini.
En 1960, il fonde « The Theater of Eternal Music », un collectif d’expérimentation musicale, considéré comme le berceau de la musique minimaliste, réunissant des musiciens comme Tony Conrad, John Cale et Angus MacLise. La Monte Young a également expérimenté le piano accordé selon l’intonation juste, et ses œuvres telles que « The Well Tuned Piano » ou ses enregistrements de bourdons (drones en anglais) prolongés illustrent sa quête de suspension du temps et de méditation sonore. Il collabore également avec Pandit Prân Nath, intégrant des éléments du raga indien.
Éliane Radigue
Il y a également, la compositrice Éliane Radigue, qui se dit disciple de Pierre Schaeffer qu’elle a rencontré en 1955, elle est assistante de Pierre Henry, son œuvre mêle la musique concrète, le minimalisme américain et le bouddhisme. Sa musique, caractérisée par sa douceur, sa lenteur et son aspect contemplatif, privilégie les sons continus, le silence, et une perception fine des interactions sonores. Contrairement au bourdon, ses compositions présentent toujours un développement subtil dans le temps, révélant des motifs mélodiques et rythmiques issus des harmoniques et des interférences.
Elle s’installe à New York dans les années 1970, où elle travaille avec différents synthétiseurs, notamment le Buchla et le Moog, puis devient experte du synthétiseur ARP 2500 qu’elle utilise pendant plusieurs décennies.
En 1974, elle découvre le bouddhisme tibétain, ce qui influence profondément sa créativité. Après une retraite spirituelle, elle revient à la composition avec, notamment, le cycle « Adnos » et les chants de Milarepa.
Raymond Murray Schafer
Le compositeur Raymond Murray Schafer, influencé par Marshall McLuhan, enseigne à l’université et fonde, en 1969, le World Soundscape Project, consacré à l’étude des rapports entre l’humain et son environnement acoustique, ce qui lui vaut d’être considéré comme le « père de l’écologie acoustique ».
Son œuvre musicale évolue du néoclassicisme vers des techniques modernes comme le sérialisme,
intégrant souvent des influences orientales et des textes de diverses cultures, notamment dans des œuvres mêlant musique, théâtre et rituels. Schafer s’intéresse également à l’environnement sonore, plaidant pour la réduction du bruit et la préservation de paysages sonores naturels. Il crée des œuvres en environnement naturel, utilisant la spatialisation et les techniques innovantes.
Il développe aussi un concept de « théâtre de confluence », mêlant musique et théâtre, souvent basé sur des rituels, avec une forte participation du public avec notamment son œuvre « Patria« . En parallèle, il s’engage dans la vie communautaire, créant des chœurs et participant à des festivals, valorisant la culture locale.
En tant qu’écrivain, il publie des ouvrages, notamment « Le paysage sonore : le monde comme musique » sur la musique, la pédagogie sonore et la culture, et réalise des œuvres de fiction et d’art visuel.
Présentation de « Projet de paysage sonore mondial » (World Soundscape Project)
Ce projet est initié par Raymond Murray Schafer à la fin des années 1960 au Canada, il visait à analyser et à préserver la qualité des paysages sonores, en mettant en évidence leur rôle dans la perception de l’environnement et leur lien avec la société, la nature et la technologie.
C’est via des publications sur le projet, l’accumulation et la gestion d’archives de sons perdus ou en voie de disparition, des écrits et des enregistrements que les chercheurs communiquent au public le résultat de leurs recherches.
Ils ont mis en place des cours de communication acoustique visant à faire prendre conscience à chacun, qu’il est à la fois émetteur et récepteur de bruit, l’espace dans lequel chacun d’entre nous évolue fonctionne comme un vase communiquant. Et c’est cette interaction, entre les individus et le bruit environnant, qui fait société. Il est important de garder un équilibre entre les différentes couches sonores : le son ambiant, les sons qu’on écoute et ceux qu’on émet. Tout l’enjeu est là, pour la sauvegarde d’une qualité de vie.
Schafer donne des conférences et des ateliers un peu partout dans le monde, ce qui contribue à la sensibilisation de l’écologie dans le domaine du bruit et au rapprochement entre l’étude de l’environnement sonore et la science, l’esthétique, la philosophie, l’architecture ou la sociologie. Cette interdisciplinarité, permet de lutter contre le bruit excessif et de favoriser la conception d’environnements acoustiques plus sains et esthétiques.
La musique Ambiante
Apparu dans les années 1970, la musique ambiante, c’est la création d’atmosphères et d’ambiances spécifiques : le train, la pluie, les oiseaux. Des paysages sonores se fondant harmonieusement dans l’environnement de l’auditeur. Mais attention de bien faire la distinction entre :
– la musique ambiante utilisant des sons naturels sans autres sons ajoutés, l’audio naturalisme.
et
– la musique ambiante ou des sons naturels se mêlent, à la voix humaine, à des sons dus à l’activité humaine, aux sons des synthétiseurs et autres instruments, l’Ambiant.
Ambiant : sons naturels
L’audio-naturalisme est la découverte et la mise en valeur artistique des sons et ambiances du monde sauvage : les chants, les sifflements, les aboiements, les grincements ou encore les coassements. Ces sons de la nature, sont une forme de musique à part entière, générés par le temps et la vie sur Terre, qu’il est important de respecter et de préserver. Leur rôle permet une compréhension des écosystèmes et est utile pour observer la santé des habitats, notamment par l’identification des espèces et leur nombre. Ils invitent l’auditeur à écouter, à respecter, et à vivre en harmonie avec la nature.
Le maintien d’espaces dépourvus de son lié à l’activité humaine, avec juste la présence des sons naturels, est essentiel pour la survie des écosystèmes et la compréhension de la crise écologique.
Ludwig Koch
C’est à la fin du 19 siècle, que les premiers enregistrements ont lieu, c’est l’ornithologue, Ludwig Koch qui en est l’instigateur, en 1889, alors âgé seulement de 8 ans.

On peut citer, également, l’ornithologue et bio-acousticien Jean-Claude Roché, le biologiste Roger Payne qui fut célèbre grâce à ces enregistrements de chants de baleines ou encore le musicien et bioacousticien Bernie Krause.
Ce dernier est l’inventeur des termes, géophonie, biophonie et anthropophonie.
– géophonie, sons produits par la Terre, liés aux mouvements géologiques, océaniques, ou météorologiques : eau, pluie, vent, avalanche, tonnerre, etc.
– biophonie, sons produits par la faune et la flore : les noix et fruits qui tombent, la faune qui rampe, vole, etc.
– anthropophonie, sons produits par les humains : ceux propres à chaque individu, ceux émis via une activité.
Ambiant : paysages sonores
Ces différents sons, peuvent être utilisés comme exploration sonore de la relaxation, de la pleine conscience et du relâchement du stress. La musique, les sons apaisants, les structures sonores nous aident à avancer, intérieurement, vers des états qui ne seraient pas accessibles autrement.
Brian Eno
L’artiste peintre et musicien, Brian Eno, est l’un des chefs de file de la musique ambiante, influencé par Erik Satie, la musique minimaliste et la pensée zen. Son œuvre tourne autour du concept de paysage sonore. Il a créé diverses méthodes conceptuelles et de techniques d’enregistrement dans la musique contemporaine. Brian Eno a fait partie du groupe Roxy Music, où il restera seulement 2 ans. Eno travaille ensuite sur des albums solos, tels que Discreet Music en 1975 ou Music for Airports en 1978, où il invente le nom « musique ambiante » pour décrire sa musique.
Il a notamment collaboré avec David Bowie ou Grace Jones.
Tangerine Dream
Le groupe allemand, Tangerine Dream, fondé en 1967 par Edgar Froese, peintre et sculpteur, est considéré comme étant un pionnier de l’électro-psychédélique, le krautrock (rock progressif) et la musique cosmique. Il a sorti des albums, notamment Phaedra en 1974, mais également des musiques de films et de jeux vidéo.
Midori Takada
La compositrice et percussionniste Midori Takada, fait également partie des pionniers de la musique ambiante et électronique, elle a étudié les percussions africaines et le gamelan indonésien. Elle forme le groupe Mkwaju Ensemble avec le compositeur, musicien et chef d’orchestre Joe Isaishi, seulement 2 albums sont produits Mkwaju et Ki-Motion. En 1983, elle sort son premier album solo, Through The Looking Glass, enregistré en seulement 3 jours.
La musique ambiante japonaise est connue sous le nom de kankyo ongaku (musique environnementale), elle est très influencée par le compositeur Erik Satie, les figures les plus marquantes sont Hiroshi Yoshimura, Satoshi Ashikawa, Yoshiaki Ochi ou encore Toshi Tsuchitori.
Ce dernier, à notamment participé à des projets visant à recréer la musique préhistorique japonaise, en enregistrant des musiques paléolithiques dans les grottes de Cognac en France.
Documentary about Tsuchitori Toshiyuki’s reconstruction of Jōmon clay drums – Part 1
Documentary about Tsuchitori Toshiyuki’s reconstruction of Jōmon clay drums – Part 2
Mylène Pardoën
Mylène Pardoën, ancienne mécanicienne d’hélicoptère et musicologue spécialisée en musiques militaires, est une chercheuse innovante qui a inventé sa propre discipline : l’archéologie du paysage sonore. Son travail consiste à capturer et à analyser les sons du passé, présents dans l’environnement actuel pour mieux comprendre et reconstituer les atmosphères historiques, aussi bien pour la recherche scientifique que pour le grand public.
Sur le chantier médiéval de Guédelon, par exemple, elle enregistre les sons des artisans utilisant des techniques du XIIIe siècle, permettant ainsi de préserver la dimension immatérielle du patrimoine.
Elle participe au chantier de reconstruction de Notre-Dame de Paris où son rôle est de restituer l’acoustique d’origine de la cathédrale notamment en utilisant des captations et des simulations sonores qu’elle enregistre elle-même, aucun son artificiel n’est créé.
Elle intervient, également, dans le domaine muséal, où l’utilisation du son permet de rendre les expositions plus immersives et éducatives, son approche, évite l’effet artificiel qui peut être associé aux reconstitutions.
Archéologie du paysage sonore
Cette discipline, créée par Mylène Pardoën, mélange les sciences humaines (histoire, urbanisme et sociologie) avec les sciences de l’ingénierie (informatique, restitutions visuelles). Ce travail consiste en des fouilles d’archives de toute sorte : documents iconographiques, documents administratifs, plans, etc., de captation réelle des sons du passé encore présent aujourd’hui et de la restitution virtuelle.
Projet Bretez
Lancé en 2008, consiste en une immersion sonore dans le Paris du XVIIIe siècle, à partir de matériaux historiques, afin de faire revivre l’ambiance sonore de cette époque.
Pour en savoir davantage sur ce vaste projet, je vous invite à visiter le site : Projet Bretez |
Les différentes utilisations
Que vous souhaitez expérimenter, que vous ayez besoin de créer une ambiance apaisante, de recréer un habitat naturel ou l’ambiance d’une lointaine époque, vous savez maintenant qu’il existe différentes techniques, différentes disciplines, différents spécialistes pour vous aiguiller.
Ambiant : paysages sonores
La musique
Erik Satie, La Monte Young, Éliane Radigue, Raymond Murray Schafer, Brian Eno, Tangerine Dream, Midori Takada.
Le cinéma
Erik Satie, Brian Eno, Tangerine Dream.
Les Arts de la scène
Erik Satie, La Monte Young, Éliane Radigue, Raymond Murray Schafer, Brian Eno, Midori Takada.
Ambiant : sons naturels
Chant de la nature
Ludwig Koch, Jean-Claude Roché, Roger Payne, Bernie Krause.
Reconstitution d’ambiances sonores du passé
Toshi Tsuchitori, Mylène Pardoën.
Conclusion
La musique ambiante et le paysage sonore sont des genres aussi vastes et variés, que ce que proposent les sons de la nature. Vous l’aurez compris, il n’y a pas un, mais plusieurs types, plusieurs chemins pour écouter, pour se connecter, pour méditer.
Ce que je retiens, à travers ce voyage de la musique ambiante sons naturels et des paysages sonores, c’est qu’après s’être complètement déconnectés du reste du vivant, beaucoup de femmes et d’hommes ressentent le besoin de s’y immerger, de s’y abandonner, pour certains courants, totalement, pour d’autres en y intégrant les bruits caractéristiques de l’activité humaine.
Si vous avez apprécié ce tour d’horizon, n’hésitez pas à me le dire en commentaire, ce sera un plaisir de vous lire.
Toute suggestion est la bienvenue, cela permettra à tout le monde d’en profiter et si vous avez des questions, posez-les-moi, j’y répondrai si cela correspond à mes connaissances.
N’hésitez pas à suivre le blog pour d’autres voyages.
À bientôt !
Bonjour!
« Ce que je retiens, à travers ce voyage de la musique ambiante sons naturels et des paysages sonores, c’est qu’après s’être complètement déconnectés du reste du vivant, beaucoup de femmes et d’hommes ressentent le besoin de s’y immerger, de s’y abandonner, pour certains courants, totalement, pour d’autres en y intégrant les bruits caractéristiques de l’activité humaine. » tout à fait d’accord
mais quid alors de la mode de l’insonorisation? des doubles fenêtres?
Pas très naturel!
Bonjour Clara,
À ma connaissance, le double vitrage à 2 rôles : l’isolation thermique et acoustique.
Pour ce qui concerne l’isolation acoustique,je pense que la majorité des gens veulent se préserver des nombreuses nuisances sonores dans lesquelles nous plonge la vie moderne : circulation automobile, travaux publics et privés, musique mise à fond, etc.
Pour la plupart des personnes, c’est pour profiter de ces 2 caractéristiques qu’offre ce type de vitrage, qui les pousse à opter pour cette solution, et non pas pour s’isoler des bruits de la nature.