Comment fonctionne un projecteur lumière PAR ?

Si vous vous intéressez à la lumière, naturelle ou artificielle, et plus particulièrement, comment l’apprivoiser, vous vous êtes certainement déjà posé la question. Comment travailler l’éclairage, la semi-pénombre et l’obscurité totale pour une scène ou un espace ? Quels sont les projecteurs me permettant de restituer à volonté une ambiance lumineuse ?

Dans cet article, je vais vous expliquer le fonctionnement d’un PAR (Parabolic Aluminized Reflector), car oui, chaque type de projecteur utilise un système différent.

Allez, c’est parti ! Vous allez voir, ce n’est pas si compliqué que cela !

D’abord, on a une scène, qui est animée ou non, une personne en intérieur, dépourvu de fenêtre, dans le cas présent.

Notre personnage est directement éclairé par le projecteur PAR. La réflexion de la lumière est dirigée vers l’œil du spectateur. En fonction du type d’ampoule, le faisceau lumineux sera plus ou moins large. Il y a plusieurs sortes d’ampoules, les plus utilisées sont : les CP 60, CP 61, CP 62, CP 95 et le Ray Light. On doit changer de lampe pour changer la largeur du faisceau. Il est possible de manipuler la céramique, qui se trouve au fond du projecteur, permettant de modifier l’orientation de l’empreinte de la lumière. C’est la seule, possibilité, de réglage.

Schéma d'un projecteur PAR éclairant un personnage

Je pourrais très bien m’arrêter ici, vous savez, maintenant, comment fonctionne un projecteur Réflecteur Parabolique Aluminisé.

Mais je vais vous en dire un petit peu plus.

Le PAR, fait partie de la famille des projecteurs dépourvus de lentille, à face ouverte. Il existe des projecteurs à face fermée, qui ont donc une lentille à l’avant.

Le projecteur Réflecteur Parabolique Aluminisé

Le coffre du projecteur est un simple cylindre en acier ou en aluminium, léger, qui accueille en son sein une lampe à filament qui fait un tout avec le réflecteur parabolique et la lentille frontale. Il a un porte-filtre qui permet d’y insérer une gélatine. Le chassis ne possède pas de réglage de focale. Il existe différentes tailles de châssis : PAR 64, PAR 56, PAR 46, PAR 36, PAR 30 et PAR 16.

Schéma d'un projecteur PAR avec dénomination des différentes parties


Le numéro, fait référence à la taille (diamètre) en huitièmes de pouce (1 pouce = 2,54 cm) de l’ampoule.

Ex. : PAR 64 (c’est celui que vous retrouverez le plus souvent)

64 X (2,54 : 8) = 20,32 cm de diamètre.

Schéma de la lampe avec indication du diamètre de la lampe

L’ampoule

Elle est composée d’une lampe à filament, d’un réflecteur parabolique et d’une lentille frontale. En fonction du type de lentille, le faisceau sera plus ou moins large. Les lampes sont disponibles en différentes tensions, tailles et donc, également, d’angles de rayonnement, allant d’un spot à très petit angle à un projecteur à large angle. Le réflecteur a donné son nom au projecteur.

Schéma de la lampe avec dénomination des différentes parties

Les 4 principales lentilles, qui font un tout avec le réflecteur et la lampe :

– Les CP 60 à lentille lisse ou claire qui donne un faisceau serré

– Les CP 61 à lentille martelée qui donne un faisceau moyen

– Les CP 62 à lentille striée qui donne un faisceau large

– Les CP 95 à lentille striée ou nid d’abeille qui donne un faisceau très large

Il y a en plus

– Les Raylight qui sont dépourvus de lentille et donnent un faisceau très serré

Schéma de la lampe Raylight avec dénomination des différentes parties

Le réflecteur parabolique est un miroir qui a la forme d’une parabole. Il a un seul point appelé le « focal » ou « foyer ».
La source de lumière est placée exactement à ce point focal, la lumière rebondit sur le miroir et ressort sous forme de rayons parallèles ce qui concentre la lumière dans une direction précise.

Schéma du réflecteur parabolique avec le chemin pris par la lumière

Fonctionnement du PAR

La lumière émise par la lampe rebondit sur le réflecteur parabolique qui redirige la lumière vers l’avant. En tournant la céramique du socle où la lampe est vissée, on peut modifier l’orientation de l’empreinte de la lumière sur le sol, appelé dans ce cas-ci banane, car la forme sur le plancher est ellipsoïdale, autrement dit, ovale. Les bords de l’ovale sont flous. Comme écrit plus haut, c’est le seul réglage, possible, pour ce projecteur. Il est utilisé seul ou en série (souvent par 6) placés sur une barre en métal.

Schéma d'un projecteur PAR et une-main actionnant la céramique

Il existe des PAR LED qui fonctionnent selon le même principe.

Vous voyez, rien de compliqué.

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