Si vous vous intéressez à la vidéo et plus particulièrement à la captation d’images, vous vous êtes certainement déjà posé la question. Comment peut-on enregistrer et conserver les images, quel est le mécanisme permettant de restituer à volonté ce que nous voyons ?
Dans cet article, je vais vous expliquer le fonctionnement d’un hybride, aussi appelé sans miroir (mirrorless en anglais), car oui, chaque type d’appareil utilise un système différent.
Allez, c’est parti ! Vous allez voir, ce n’est pas si compliqué que cela !
D’abord, on a une scène, qui est animée ou non, une personne en extérieur dans le cas présent. Cette scène doit être, un minimum, éclairée. Sans lumière pas de film.
Vidéo signifie « Je vois », cinéma vient du grec « kinēma » qui signifie « mouvement » et graphie signifie « écrire ». La vidéographie, c’est donc l’art d’écrire ce que l’on voit et le cinéma, c’est l’art d’écrire le mouvement.
Notre personnage est directement éclairé par le soleil. La réflexion du soleil est dirigée vers l’objectif de l’hybride, puis l’obturateur, possédant 2 volets (en noir sur le schéma) s’ouvre pour laisser la lumière s’imprégner sur le capteur, dans le cas d’un appareil numérique (en bleu sur le schéma). Le capteur transforme les rayons lumineux en signal électrique et ce signal électrique est transformé en données numériques pour former l’image.
L’œil du cadreur, grâce à la correction numérique, récupérée par l’écran interne (en orange sur le schéma), voit l’image à l’endroit, contrairement au capteur qui capte l’image à l’envers.
Je pourrais très bien m’arrêter ici, vous savez, maintenant, comment fonctionne un hybride.
Mais je vais vous en dire un petit peu plus.
L’optique
L’objectif est une optique composée d’une succession de lentilles par lesquelles les rayons lumineux convergent avant d’atterrir, en un point, sur le capteur. C’est dans l’objectif que se loge le diaphragme, qui permet de faire plus ou moins entrer la lumière. Le diaphragme, c’est la pupille de l’appareil.
Le boîtier
Le boîtier, lui, accueille : le processeur, le capteur, l’obturateur, l’écran interne et les verres de protection de l’oculaire.
Le capteur, c’est la rétine du boîtier.
L’écran interne de l’hybride
L’écran interne, c’est ce qui différencie les appareils hybrides des DSLR.
Lorsque le vidéaste regarde dans le viseur, la lumière concentrée, grâce un système de miroirs très minimal, passe directement vers le capteur. Le processeur récupère le signal électrique du capteur et effectue une correction numérique pour afficher une image droite. L’écran à l’arrière du boîtier et l’écran interne du viseur reçoivent le signal numérique et affichent l’image redressée, telle qu’elle sera enregistrée.
L’image dans l’hybride
Après que le cadreur ait appuyé sur le déclencheur, la lumière passe par l’ouverture de l’obturateur, dont les volets se sont écartés, pour s’imprégner sur le capteur et ainsi former une image.
L’œil humain
Le chemin qu’emprunte la lumière, lors du déclenchement, est le même que le chemin prit à travers l’œil humain.
En schématisant, la lumière reflétée par l’objet qu’on regarde passe par notre œil par la cornée, puis par la pupille qui ajuste la lumière. Elle passe ensuite, par le cristallin qui fait la mise au point. Elle poursuit son chemin jusqu’à l’arrière de l’œil, la rétine, où l’image se retrouve à l’envers. La rétine transforme l’énergie lumineuse en énergie électrique avant de passer par le nerf optique. Et finalement, ce dernier transmet l’énergie électrique au cerveau qui les interprète et remet l’image à l’endroit.
Vous voyez, rien de compliqué, les ingénieurs, ce sont tout simplement inspirés de la manière dont notre système oculaire fonctionne.
Si le fonctionnement de l’œil vous intéresse, voici un lien vers le site d’un ophtalmologue, un spécialiste de l’œil, https://dr-leininger.fr/loeil-et-la-vision/anatomie-de-loeil, qui vous permettra de creuser plus en détail le sujet.
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